Jusqu’en 2018, les commerçants indépendants cotisaient à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Depuis cette date, ils cotisent au Régime Sociale des Indépendants (RSI).
Jusqu’en 1973, la retraite des commerçants était calculée selon un système de points. A compter de cette date, le mode de calcul de leur retraite de base est aligné sur celui des salariés : taux de liquidation à taux plein de 50% appliqué sur le R.A.M. (Revenu Annuel Moyen).
Le commerçant cotise au taux de 17,75% sur la part des revenus inférieure au plafond de la sécurité social (41 136 € – valeur 2021), et 0,6% sur la part des revenus supérieure à ce montant, pour sa retraite de base.
Pour la retraite complémentaire, les cotisations sont moindres (entre 7 et 8%) avec un plafonnement fixé à 4 fois le PASS.
L’âge légal de départ à la retraite est actuellement fixé à 62 ans, avec la nécessité de valider entre 160 et 172 trimestres pour un départ à taux plein.
Si le nombre de trimestre n’est pas validé, une décote de 0,625% par trimestre pour les assurés nés à compter de 1953 est appliquée. Au contraire, une surcote de 1,25% est appliquée pour chaque trimestre supplémentaire validée.
Aucune décote n’est appliquée en cas de départ à la retraite à 67 ans.
La retraite complémentaire des commerçants indépendants, la RCI, calculée selon un système de points est moins favorable que celles des salariés. Pour compenser la perte de revenu, les commerçants à leur compte ont donc intérêt à souscrire un PER (Plan d’Epargne Retraite), anciennement contrat retraite en loi Madelin. De plus, ce contrat va leur offrir un avantage fiscal.
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