Posté le 8/08/2022 dans infos pratiques et actualités
Vous venez malheureusement d’être licencié et vous vous interrogez sur l’avenir de votre PER, plan d’épargne retraite collectif souscrit par votre ancien employeur.
Les cas de déblocage anticipé du PER sont très limités. Or, le licenciement ne fait pas partie de ces cas. En revanche, si vous arrivez en fin de droit à l’assurance chômage ou si votre perte d’emploi entraine une situation de surendettement, vous pouvez récupérer les sommes versées.
À noter : le licenciement ainsi que le départ volontaire sont des cas de déblocage de l’épargne salariale versée sur un PEE (plan d’épargne entreprise), une épargne normalement bloquée pendant 5 ans.
Vous avez le choix entre transférer les sommes présentes sur votre PER d’entreprise vers un nouveau PER ou conserver celui-ci. Les sommes versées avant le licenciement continueront à être valorisées, dans les conditions prévues au contrat.
Vous avez même la possibilité de continuer à effectuer des versements volontaires, sous réserve de ne pas bénéficier d’un PER collectif chez votre nouvel employeur et d’avoir effectué des versements volontaires, lorsque vous étiez encore salarié. Bien entendu, les sommes ainsi versées ne bénéficient pas de l’abondement de l’ancien employeur.
Attention : en cas de départ de votre entreprise et de conservation de votre PER, vous allez devoir vous acquitter des frais de tenue de compte, des frais souvent pris en charge par l’employeur pour ses salariés.
Si votre nouvel employeur a mis en place un plan d’épargne retraite, vous avez intérêt à transférer votre ancien contrat. Vous évitez ainsi les frais de gestion de compte mentionnés ci-dessus. De plus, vous conservez vos avantages fiscaux et lors de votre départ à la retraite, vous ne risquez pas d’oublier de liquider un ancien PER. Cependant, des frais de transfert peuvent s’appliquer. Ces derniers sont limités à 1% de l’encours, pour un contrat détenu depuis moins de 5 ans (pas de frais au delà).